Circuit du Goyerdon
Le ruisseau du Goyerdon entre chaos rocheux et forêt domaniale.
Cette jolie balade d’une heure au cœur de la commune de la Chapelle-Neuve, en Centre Morbihan, mène les promeneurs en lisière de forêt. De nombreux arbres majestueux côtoient le joli ruisseau du Goyerdon où vivent truites et saumons. Entouré de sous-bois, il abrite de nombreuses espèces d’oiseaux et de mammifères. Après avoir sillonné la forêt de Floranges, les villages alentours dévoilent un dolmen et une église remarquable.
Depuis le parking du village de Kervolanec, cette promenade rafraichissante rejoint les bords du ruisseau. Affluent du Tarun, le Goyerdon serpente dans une vallée encaissée et fait surgir de nombreux chaos rocheux sur son passage. Après avoir suivi le ruisseau à contre-courant, un chemin creux remonte vers la route.
Un nouveau sentier conduit alors au cœur de la forêt de Floranges. Achetée par Louis XVI en 1785 pour alimenter les arsenaux de Lorient en bois de marine, la forêt de Floranges devient propriété de l’Etat à la Révolution. Classée Zone d’Intérêt Faunistique et Floristique (ZNIEFF), elle abrite de nombreuses espèces endémiques telles que l’escargot de Quimper, l’hermine ou le triton marbré. Des oiseaux rares survolent également le massif, l’occasion, peut-être, de croiser un pic-noir ou une fauvette pitchou.
Après cette immersion dans la forêt domaniale, les promeneurs rejoignent le point de départ…
La découverte de la Chapelle-Neuve se poursuit non loin de là, au village du Roh Du où les marcheurs découvrent un magnifique dolmen dans son écrin de verdure. Datant du 4e millénaire avant J-C. et classé aux Monuments Historiques. Des fragments de poterie du XVII ou XVIIIe siècle ont été retrouvés sur place attestant de présences plus contemporaines sur le site.
Dans le bourg de la Chapelle-Neuve, l’église est également classée aux Monuments Historiques et dispose d’un cœur polygonal élevé dans le premier quart du XVI e siècle. De jolis motifs renaissance sont visibles sur l’encadrement des portes. Récemment restaurée, la voûte en lambris peint est sublimée par un grand lustre de 21 lumières.
La balade se termine par la découverte de la fontaine toute proche, haute de trois mètres, érigée en 1628, réputée pour soigner les fièvres.